La spirale de l’action

Faute de temps et de capacité à sortir de la spirale de l’action, le manager a tendance à faire passer l’urgent avant l’important ou, plus grave encore, perd en clairvoyance et n’arrive plus à les distinguer.

L’action appelle l’action. Le manager est facilement pris dans la spirale de l’action. Elle le nourrit et le remplit. Du coup, il finit par être angoissé quand il n’a pas reçu de message depuis plus de 3 minutes sur son BlackBerry. C’est la montée d’adrénaline qui en appelle une autre et ainsi de suite jusqu’à l’accoutumance. L’action, une vraie drogue !

Il doit cependant être capable de sortir de l’action immédiate pour se concentrer sur des problèmes et prises de décision à haut risque ou fort enjeu. Mais aussi, par exemple, pour :

  • Réfléchir au futur, au cap et à la stratégie (le manager doit bien faire les choses, mais aussi faire les bonnes choses) ;
  • ccompagner ses collaborateurs dans leur développement de manière à accroître leur autonomie ;
  • Prendre du recul par rapport à sa pratique et donc apprendre et progresser.

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Les décisions à haut risque ou à fort enjeu, et cela pourrait paraître paradoxal compte tenu des sollicitations dont il est l’objet au quotidien, sont fondamentalement ce sur quoi il est attendu, ce sur quoi les décisions de promotion seront prises. Gérer correctement le quotidien fait de lui un bon manager, être en plus capable de prendre du recul et répondre présent aux rendez-vous stratégiques fait de lui un futur dirigeant.